En débutant la fabrication de bicyclettes en 1890, puis de motocyclettes en 1902, Terrot fait partie des marques qui ont fait l'histoire du deux roues motorisé.
Cependant, dans les années d'après-guerre, Terrot a perdu son statut de précurseur, notamment dans le domaine des cyclomoteurs, les deux vedettes de l'époque étant le Vélosolex et la Mobylette Motobécane.
Ce n'est qu'en 1953 que Terrot propose enfin à son catalogue la Cyclorette en réponse à ses concurrents.
C'est le début d'une lignée de cyclomoteurs à entraînement par galet comme le Solex, mais sur la roue arrière. Cette solution donne une meilleure stabilité, le moteur étant comme sur la Mobylette positionné au niveau du pédalier.
Se succèdent ainsi au catalogue plusieurs modèles, parfois empruntés pour tout ou partie à Peugeot (partie cycle, moteur...).
Le Lutin des années modèles 57-58 est ainsi équipé du moteur SEMAS d'origine Peugeot et d'un cadre mono-poutre de même provenance. La version "Luxe" possède une fourche télescopique et un freinage par tambours sur les deux roues.
La lignée des cyclomoteurs Terrot prendra fin avec l'absorption par Peugeot en 1961, la marque Terrot étant alors simplement apposée sur des modèles Peugeot.